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Photo du rédacteurCaroline Haïat

Quel est l'effet de la guerre sur la santé mentale des enfants et des ados? (étude)


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L'Université Reichman, en collaboration avec le Centre israélien de toxicomanie, a révélé les graves conséquences de la récente guerre en Israël sur l'état mental et la consommation de substances addictives chez environ 2 724 enfants et adolescents du pays.


L'étude qui a examiné les symptômes d'anxiété, de dépression et de somatisation chez les enfants et adolescents d'Israël, âgés de 9 à 17 ans, a été réalisée à l'aide d'un questionnaire unique développé par le professeur Anat Shoshani et le professeur Michelle Sloan, de l'école de psychologie Baruch Ivcher.


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48% des participants ont été exposés à des événements traumatisants tels que la rencontre avec une personne physiquement blessée, le fait de devoir évacuer sa maison ou des dommages matériels dus à la guerre. Environ 30 % connaissaient même une personne blessée ou tuée, et 83 % ont été exposés à des images dures dans les médias et sur les réseaux sociaux.


Des niveaux plus élevés de consommation de tabac, d’alcool et de cannabis ont été relevés chez les jeunes. "Nous constatons une augmentation des addictions", déclare le professeur Shoshani. "Si nous avions terminé l'année scolaire précédente avec 18% des jeunes déclarant boire régulièrement de l'alcool, nous sommes actuellement à 28%."


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"La guerre a laissé les jeunes d'Israël sans cadre, beaucoup d'entre eux également sans résidence permanente à la lumière des évacuations du nord et du sud, qui ont conduit à une augmentation très inquiétante du pourcentage de jeunes qui présentent des symptômes d'anxiété, de dépression et de somatisation. Plus de la moitié des jeunes ont été exposés aux graves effets de la guerre, soit par le biais des médias et des réseaux sociaux, soit par le biais de relations personnelles avec des personnes touchées par la guerre. L'anxiété et la dépression signalées parmi les jeunes, comme le montre le rapport, sont les plus élevées observées en Israël au cours de la dernière décennie", déclare Inbal Dor-Karbal, PDG du Centre israélien de lutte contre les toxicomanies.


Caroline Haïat


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